J’aime
planter mon chevalet devant la nature.
Le travail sur le motif, de préférence à l’aquarelle
(pour son côté léger, pratique et ses transparences)
me permet de ressentir le lieu, tous les sens en éveil…
Puis, dans une sorte de fébrilité, je jette pêle-mêle
les couleurs sur la feuille. Il n’y a pas de grand calcul, l’intuition
gère l’eau, le chaos se complexifie, s’enrichit,
se déploie… Je me perds… Alors viennent les règles :
quelques lueurs pour se retrouver… les balises du chemin.
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Alors
ma peinture se transforme, et change d’hémisphère…
L’intuition prends le dessus, cherche dans mes mémoires ;
puise au chaudron de l’inconscient collectif, si cher à
la pensée jungienne, s’ouvre à ses mystères :
révélation des mythes grecs initiatiques, madones archaïques…
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